Hier c’était leçon avec mon prof.
“Lève le nez de ta partoche!
Les batteurs ne jouent pas avec une partoche en groupe le jour d’un concert.”
Effectivement ! Va falloir travailler la “musicalité” de tout çà :-/
Au menu : impro sur ligne de basse, relevé à l’oreille et transcription écrite … sans négliger la technique. Voyez le programme !
Alors histoire de ne pas bosser qu’un seul aspect à la fois d’ici la prochaine, mon prof m’a conseillé de fractionner mes séances en tronçons de 5-10 min, compte-à-rebours à l’appui.
Ca m’a l’air assez hard-core comme approche, mais comme j’aime bien tester les choses 😉 Je vais tester cette approche d’ici à la prochaine séance, et je vous dirais qu’est-ce que j’en pense 😉
Une partition, c’est très pratique pour apprendre rapidement la mise en place sur un morceau. Mais c’est clair qu’avoir le nez dessus, ça ne permet pas selon moi de travailler l’interprétation : la dynamique de jeu. On se contente bien souvent de frapper au bon endroit au bon moment.
Mais une fois qu’on connait bien un morceau, on lâche la partoche et roulez jeunesse ! Et c’est comme ça que l’on se surprend parfois à tenter d’autres choses qui sonnent parfois très bien !
Ton prof a l’air très bien et semble vraiment chercher à te faire développer ton style. J’espère en trouver un comme cela l’année prochaine !
Effectivement il est vraiment bien !
Pour le paraphraser, il ne m’apprend pas à jouer de la batterie, mais il m’apprend à devenir batteur 😉 !
Magalie Articles récents..1 an déjà !
Je suis d’accord sur le fait d’apprendre à ne pas jouer avec la partition sous les yeux dès que l’on peut, et aussi à faire de l’impro mais c’est déjà plus dur :p.
Par contre un problème que j’ai rencontré à la basse quand j’ai commencé est justement d’avoir “interprété” mes morceaux trop tôt. C’est à dire qu’une fois que je connaissais les notes je laissais tomber la partition et je jouais à ma façon, faisant ainsi de grosses erreurs. Je pense qu’il faut avoir un certain niveau avant de laisser tomber les partitions et jouer un morceau à sa manière.
Il faut faire la différence entre interprétation et erreur de jeu quelque soi l’instrument ^^
++
Hello Pierre,
c’est effectivement cette étape là que mon prof veut que je bosse, lorsque je connais le morceau, de savoir m’en détacher … Pour pas que la partition devienne une béquille, et en plus il m’a dit que je “sonnais” beaucoup mieux lorsque je ne lisais pas ma partoche, mais lorsque je faisais de la musique !
Magalie Articles récents..1 an déjà !
Un excellent conseil !
De manière générale, quand on connait le morceau par coeur, on peut davantage laisser place à l’interprétation. Notre esprit est libre !
Et évidemment, quand on le connait par coeur, plus besoin des partitions 😉
Laurent Articles récents..Les 7 étapes pour déchiffrer un morceau par vous-même
Bonjour Magalie,
Ca tombe bien car ca fait partie de mes objectifs 2013-2014.
Or j’ai comme l’impression d’avoir un problème de mémorisation et je perds vite le fil du morceau (ou du comptage). Je tiens le tempo mais je vais breaker trop tard, trop tot (et pourtant je sais compter jusqu’à 16 au moins 😉 )
Du coup la partoche me sert de pense bete. Je n’ai pas besoin d’avoir le nez dessus en permanence, mais sans elle, ca part en sucette…
Il est où le GPS sur ma batterie 😉
Une fois que l’on sait jouer un morceau avec la partoche, comment faire pour s’en détacher réellement ?
J’ai bien noté le bon conseil de ton prof de séquencer par 10 mn pour arriver à travailler un peu de tout.
Franck
Salut Franck,
pour travailler à fond un morceau en ce moment, je peux te faire un petit retour sur expérience, la partoche m’a au début aidé à mettre en place le morceau, par la suite, je l’ai rangée, et j’ai joué à l’oreille.
D’après mon prof, c’est seulement à partir de ce moment là que je commence à “faire de la musique” (et plus à recopier des lignes comme au primaire). Du coup la musique “décolle”, ca balance plus, je prend plus de plaisir, bref que du bonheur !
Et pour ce qui est du GPS, en fait c’est le reste du morceau qui t’aide, sur What I’ve done, il y a plein de moyen mnemotechniques pour savoir ou on en est, quand il faut reprendre, si bien que je ne compte quasiment jamais pendant le morceau.
Magalie Articles récents..Travailler le half-time – what I’ve done – cover part 3