
Xavier Rogé, est un batteur professionnel avec plus de 15 ans d’expérience.Il a tourné avec de grands artistes, tels que Ibrahim Maalouf, Oxmo Puccino, Mathieu Chedid. Xavier est spécialisé dans la musique indienne et les rythmes asymétriques.Xavier a aussi monté son propre blog : BatteurPro, sur lequel il donne ses trucs et astuces pour développer son style et sortir des sentiers battus, l’article qui m’a particulièrement plus est celui qui explique comment il a construit le solo de batterie de la tournée Illusion l d’Ibrahim Maalouf.
Magalie : Bienvenue et bonjour sur cette nouvelle vidéo pour Blog Batteur Débutant, aujourd’hui j’ai vraiment beaucoup beaucoup de chance parce que je suis avec Xavier Rogé. Bonjour Xavier…
Xavier : Bonjour Magalie.
Magalie : …Xavier, qui est batteur professionnel. Donc plutôt que d’essayer de te présenter, on va dire, imparfaitement, qu’est ce que tu peux nous dire en deux-trois mots sur ton parcours, et qu’est ce qui te caractérise le plus ?
Xavier : Alors, à la base j’étais percussionniste classique, et je ne savais pas jouer de batterie jusqu’à mes dix-neuf ans. Ça c’est intéressant comme point de vue… Je ne savais pas faire un break, et ça me faisait peur de jouer de la batterie. Et puis un jour j’ai écouté du jazz, j’ai entendu les frères Brecker, et c’était une révélation, je me suis dit « il faut que je puisse absolument jouer cette musique-là  ». Donc j’ai étudié la batterie, et tout d’un coup j’ai découvert un monde, je savais pas qu’il existait : c’était la batterie de jazz, l’improvisation, etc. Donc j’ai travaillé beaucoup l’improvisation, et de là … Eh bien voilà , je suis diplômé du Conservatoire de Bruxelles, j’ai un Premier Prix de rythme, j’ai étudié la musique indienne, j’ai travaillé avec Matthieu Chédid, avec Ibrahim Maalouf, avec qui j’ai fait un disque qui a eu une Victoire de la Musique, j’ai fait des opéras contemporains, j’ai joué du rock que j’ai joué avec une partie de la rythmique de James Brown… Voilà , j’ai fait vraiment plein de choses extrêmement différentes, et ma spécialité c’est vraiment la musique contemporaine et les rythmes hyper compliqués.
Magalie : D’accord, donc un touche-à -tout, un batteur caméléon qui sait tout faire.
Xavier : Voilà .
Magalie : Bon très bien. Avant qu’on ne se lance dans le vif du sujet, la première question que je pose toujours c’est – en fait, on se pose souvent la question « qu’est-ce qu’il faut que j’achète comme première batterie ? » – c’était quoi ta première batterie ?
Xavier : Je n’avais pas de batterie, en fait, j’avais juste une caisse claire.
Magalie : Une caisse claire ?
Xavier : oui, une caisse claire, et j’ai travaillé juste avec une caisse claire, dans mon salon… J’avais six ans.
Magalie : Ok.
Xavier : Et puis voilà , je mettais des disques de musique folklorique, je jouais sur un coussin.
Magalie : Comme quoi, pas besoin de beaucoup de matériel pour commencer !
Xavier : Non… C’est super, un coussin, parce que ça ne rebondit pas. Donc ça fait bien travailler les poignets.
Magalie : Ok, très bien. Alors ici en fait, on en profite qu’on est tous les deux à Paris, donc c’est un peu un coup de chance, puisque moi je suis des Pays-Bas, toi tu es plutôt de la Belgique, donc c’est super de pouvoir se rencontrer, merci ! Ce que j’aimerais bien aussi, c’est que tu nous expliques, pour les lecteurs du Blog Batteur Débutant, c’est comment on peut être amené à jouer de la musique contemporaine, qu’est-ce que tu conseilles aux gens pour pouvoir élargir leur univers musical pour pouvoir réussir à jouer des choses qui sortent un peu de l’ordinaire ?
Xavier : Ce que je dirais, c’est que je me suis rendu compte que j’avais un réflexe, c’est que dès que j’entends de la musique, quelle qu’elle soit, j’essaie systématiquement de comprendre ce qui se passe, d’analyser ce que j’entends. Si j’entends un un rythme à la radio que je ne connais pas, je vais me demander dans quelle mesure est ce rythme, comment est-il découpé, est-ce que ce sont des croches, des doubles croches, est-ce que le mouvement est rapide, est-ce qu’il est lent ; et de systématiquement faire des liens entre ce que joue le batteur, ou le percussionniste (parce que ce n’est pas forcément que de la musique avec un batteur, ça peut être avec des percussions, voire parfois sans percussion), et de comprendre quel est le lien entre ce que fait le percussionniste, et la mélodie et la basse, savoir où sont les liens entre tout ça. Et rien que ça, sans jouer de son instrument, on apprend déjà énormément de choses.
Magalie : Donc c’est une sorte d’analyse d’une partie rythmique, une analyse de morceau que tu fais.
Xavier : Voilà , c’est ça. C’est juste écouter différemment, plutôt que de simplement écouter en se disant « oh, c’est joli », c’est écouter en se disant « tiens, qu’est-ce qui se passe ? ».
Magalie : Ok, c’est intéressant. C’est quelque chose que j’aborde parfois sur Batteur Débutant, c’est de déchiffrer, de décomposer un rythme pour pouvoir savoir…
[COUPURE]
Désolée de l’interruption, on a eu un petit souci technique ! On en était au moment où j’allais te demander de passer sur le pad, et de nous expliquer ce qu’on peut faire sur le pad pour s’améliorer en batterie, dans l’optique par exemple de développer sa créativité.
Xavier : Un petit exercice que je fais, qui est assez sympathique, c’est de travailler l’improvisation rythmique sur un pad. Le principe c’est qu’on va jouer le temps avec un de nos deux pieds, donc soit le pied gauche pour le charleston – pas besoin de batterie pour ça – soit le pied droit pour la grosse caisse, au choix. On peut faire les deux aussi. Là je vais juste faire le pied droit, je vais jouer le temps, et puis je vais jouer des doubles croches, donc quatre coups par temps. Et je vais démarrer à un niveau qui est très faible.
Magalie : Quand tu dis « très faible », c’est à dire ?
Xavier : C’est à dire qu’on va s’imaginer qu’on joue le moins fort possible. On va toujours essayer de penser par extrêmes. Donc quand on se dit qu’on ne joue pas fort, on essaie vraiment de jouer le moins fort possible, en sachant qu’on arrivera jamais à faire en dessous d’un certain niveau ; et quand on se dit qu’on fait un accent, [hausse la voix] on fait un accent, histoire qu’on entende le truc, pour travailler dans l’exagération.
Magalie : C’est parti, j’essaie de te suivre.
Xavier : En doubles croches, en 4/4, je démarre tout bas [commence à jouer]. Quand on en a envie, on va faire des accents, en gardant droite-gauche-droite-gauche-droite-gauche-droite, et on va essayer d’improviser avec un rythme avec des accents pour faire une mélodie  au-dessus du temps [place des accents].
Magalie : Moi je suis déjà épatée ! Là , la seule chose que tu as faite, c’est droite-gauche-droite-gauche.
Xavier : Je n’ai fait que droite-gauche-droite-gauche, oui.
Magalie : Tu as toujours gardé la pulsation au pied.
Xavier : Exactement, ça c’est important pour pouvoir savoir sur quoi on va travailler, ça peut nous être utile sur l’instrument aussi parce que c’est toujours bien de pouvoir jouer une pulsation derrière d’un point de vue de donner du sens à ce qu’on joue. Si on entend quelque chose qui est régulier derrière avec des accents, ça va donner du sens pour l’auditeur, et ça va aussi faire travailler l’indépendance en même temps. Parce qu’avec le fait de mettre des accents, pour notre cerveau il va se passer quelque chose d’un peu perturbant. Le tout c’est de se dire : je ne joue que droite-gauche, pas autre chose au début, pour pouvoir apprendre, et dissocier le fait qu’on joue un mouvement droite-gauche des accents qu’on va mettre.
Magalie : D’ailleurs j’ai arrêté de te suivre, parce qu’au moment où j’ai voulu mettre l’accent, j’ai dit aaaah !
Xavier : C’est un petit exercice tout simple, mais c’est super pour développer. On est en train d’improviser, simplement, en essayant de jouer au hasard. Et alors le jeu, ça va être de se dire « qu’est-ce que je n’ai pas encore joué, qu’est-ce que je peux faire maintenant ? », [donne des exemples] et de chercher ce qu’on a pas encore fait.
Magalie : Et quand tu joues ces accents-là , tu penses premier temps du groupe de quatre croches, ou tu les balances à la volée ?
Xavier : Maintenant, je le fais vraiment à l’instinct, mais au tout début, c’est bien d’avoir une petite méthode en se disant « j’essaie d’abord de mettre un accent sur le premier », et le mettre systématiquement, par exemple répéter deux fois une idée [donne des exemples]. Une idée à la fois, et puis après on peut mélanger les idées, comme un accent sur le temps, puis un accent à contre-temps. Il y a déjà seize possibilités, vu qu’on a quatre coups, c’est du binaire. Donc sur un temps on a seize possibilités différentes d’accents qu’on peut jouer.
Magalie : Et juste sur droite-gauche-droite-gauche.
Xavier : Juste sur droite-gauche-droite-gauche, oui.
Magalie : C’est déjà pas mal !
Xavier : C’est un exercice qui est assez rigolo, et on ne peut faire de mal à personne. On est juste en train de se faire plaisir et de jouer. Après, on peut faire ça évidemment en croches, en doubles croches, en ce qu’on veut, à n’importe quelle vitesse. Ça fait travailler la dextérité, la technique, la musicalité, le fait d’avoir des accents très forts, donc les nuances. On travaille tout en même temps, en on s’amuse.
Magalie : Moi, le pad, je trouve que c’est le petit frère du pauvre de la batterie, je le prends quand je suis en voyage, parce que je n’ai pas ma batterie. Et tu expliques qu’on peut avoir des exercices très très amusants, finalement, sur le pad, ça redore un peu son blason.
Xavier : Tout à fait !
Magalie : On s’amuse plus sur une batterie, mais il y a déjà des trucs à faire sur le pad. Maintenant, j’ai envie de retourner chez moi et d’essayer de faire du pad !
Xavier : C’est ça !
Magalie : C’est déjà pas mal ! Et tu me disais avant qu’on commence l’interview, que tu peux utiliser le pad comme si c’était une batterie, parce que tu peux frapper à différents endroits du pad.
Xavier : C’est ça, on peut frapper au centre du pad mais on peut utiliser aussi les bords du pad, un peu comme si on allait jouer sur les toms. Donc on peut jouer à droite ou à gauche du pad, le mouvement est exactement le même. De nouveau, pour notre cerveau, c’est la même chose de déplacer notre main de dix centimètres ou de la déplacer de trente centimètres. C’est un peu plus loin, mais le mouvement qu’on travaille est exactement le même. Donc on peut faire le même exercice en faisant des accents, mais plutôt que de les faire au centre du pad en faisant des coups plus ou moins forts, on va les faire en bougeant les baguettes.
Magalie : Tu nous montres ?
Xavier : Ouaip ! Donc exactement la même chose, mais en bougeant les baguettes. Le tout c’est que les coups qui ne sont pas accentués  sont toujours très faibles [joue un rythme].
Magalie : Bin ça sonne bien ! Et alors du coup, tu travailles juste sur le pad, mais quand tu le transposes sur ta batterie, c’est super facile ?
Xavier : Voilà , c’est le même mouvement. La difficulté sur une batterie, c’est qu’on va avoir deux sons différents. Bon ici, c’est un peu la même chose, on a le son de base du pad et le son aigu du bord du pad, sur une batterie on va avoir le son de caisse claire et un tom. Si vous bougez votre votre main droite, vous avez la possibilité de le faire sur le petit tom, ou alors sur le gros tom qui se trouve à droite si vous êtres droitier, si vous êtes gaucher c’est l’inverse. Le mouvement est le même ; ça va être un peu plus perturbant parce que vous allez avoir plus de sons, mais d’un point de vue des mouvements, c’est la même chose.
Magalie : Mais sur la batterie, par rapport au pad, comme on a plein de possibilités, j’ai plus tendance à me disperser. Je vais essayer le tom qui est là , puis après je vais essayer le tome là , et au lieu de partir sur un bête exercice gauche-droite-gauche-droite, je commence à faire n’importe quoi, et après j’ai oublié mon exercice. Alors que le pad, au final…
Xavier : Voilà , ça met une limite. Mais sur la batterie, on peut faire exactement pareil, en se disant « plutôt que d’essayer de jouer sur toute la batterie, je vais jouer seulement sur deux instruments ». Par exemple, caisse claire et gros tom, ou caisse claire et petit tom. Maximum deux instruments, ou trois instruments, c’est à dire juste caisse claire, petit tom, gros tom. Ça fait trois instruments, c’est déjà amplement suffisant, en se disant qu’on fait les accents pas sur la caisse claire, mais sur les toms, par exemple. Donc on revient toujours à la base,  qui est la caisse claire.
Magalie : Il y a un autre truc, pour lequel je trouve que tu es spécialiste, c’est les solos de batterie. Est-ce que ce sont ce genre d’exercices là qui permettent aussi d’arriver à des solos ?
Xavier : Exactement, tout ça c’est la base pour apprendre à commencer à improviser.
Magalie : Donc à partir d’un tout petit exercice tout simple comme ça, déjà vous vous êtes rendu compte que ça sonne vachement bien.
Xavier : Et c’est tout simple.
Magalie : Donc on a pas besoin de faire des trucs hyper compliqués pour sonner bien. Ce qui est rassurant, puisque quand on commence  la batterie comme moi à trente-et-un ans, on n’a plus toute la vie devant soi pour découvrir l’immensité de la batterie, et grâce à de petits exercices comme ça, on peut déjà passer à l’improvisation.
Xavier : Exactement.
Magalie : Et pour passer à l’improvisation, quels sont les deux grands conseils que tu donnerais à quelqu’un qui a envie de se lancer dans un peu d’improvisation et qui se dit « je joue tout le temps la même chose, mes fills sonnent tout le temps pareil, mes breaks c’est tout le temps la même chose » ; qu’est-ce que tu conseillerais ?
Xavier : Ce que je conseillerais, ce serait déjà d’apprendre à utiliser le silence. Le silence, c’est aussi de la musique. Plus on va jouer d’informations, plus ça va être perturbant pour l’oreille et pour ce que nous on joue, on ne saura plus ce qu’on joue. Donc en gros, au début, il vaut mieux essayer d’improviser en faisant peu de coups, et en mettant de de l’espace entre les coups. Et en analysant ce qu’on est en train de jouer… [donne un exemple]. C’est utiliser l’espace, au début, pour apprendre à improviser. Et pendant cet espace, [il faut] analyser son idée, en se disant « je ne peux pas jouer deux fois la même chose ». C’est à dire qu’on utilise une idée ; on met un espace ; cet espace va servir pour pouvoir développer la musicalité, mais il va pouvoir aussi servir à se recentrer en se disant « qu’est-ce que je n’ai pas encore fait ? »
[COUPURE]Magalie : J’avais fait un article sur le blog zen d’Olivier, et pour moi, c’était sur la batterie pour me vider la tête. Bon, on va finir ! On a déjà vu une mine d’informations en l’espace de quelques minutes, ça fait un quart d’heure, vingt minutes qu’on discute, et il y a déjà de quoi faire ! Même sur un simple petit pad comme ça qui ne coûte rien, ça coûte vingt euro, même pas, quinze euro ; une paire de baguettes… Vous n’avez pas besoin d’un support, le support c’est pour la vidéo. Sur les genoux, sur un tapis, sur un coussin, ça le fait.
Xavier : Exactement.
Magalie : et même sans le pad, on peut le faire sur un oreiller, une table basse, on n’a pas besoin de matériel. Pour clôturer, si tu avais, vu ton parcours, là où tu en es aujourd’hui, quelqu’un qui se lance, qui aimerait faire de la batterie, et prendre du plaisir derrière la batterie, vraiment se faire plaisir, quels seraient selon toi les deux conseils que tu donnerais à cette personne ?
Xavier : Je lui dirais de jouer déjà des choses simples, de pas vouloir faire trop vite, trop compliqué, tout de suite ; et, bêtement, d’appliquer les choses [que cette personne] apprend dans un contexte concret, donc jouer avec de la musique, essayer de jouer rapidement avec des musiciens, et jouer de la musique qu’on aime bien, et qu’on comprend. Ça c’est vraiment important pour débuter. Après, on peut vite aller vers des choses sur lesquelles on se dit « ok, je ne comprends pas, mais je teste ça ».
Magalie : Donc, se limiter à des choses basiques au début…
Xavier : Au début, basique, pour se sentir bien.
Magalie : Et les appliquer dans un contexte musical. Donc soit en jouant par-dessus un morceau, ou encore mieux, avec un groupe. Tu préconises le groupe, ou… ?
Xavier : En gros, ce qui vous plaît, tout simplement. Et ce n’est pas parce que vous ne jouez pas exactement la même chose que ce que le batteur est en train de jouer sur l’enregistrement, que vous ne pouvez pas jouer avec la musique. Jouez sur la pulsation, essayez de faire des breaks, même si ce n’est pas exactement ce que fait le batteur, jouez avec la musique que vous aimez bien, et vous allez voir, c’est super gai !
Magalie : Eh bien, je pense que là on a un paquet de conseils en or pour pouvoir vraiment s’éclater derrière son pad et derrière sa batterie, et tout ça en moins de vingt minutes.
Xavier : Voilà !
Magalie : En tout cas, merci Xavier, tu es bienvenu sur le blog, quand tu veux !
Xavier : Ça marche !
Magalie : Sous la vidéo, je vous mettrai aussi des liens, puisque Xavier monte un blog aussi, donc il y a des trucs complètement barrés, il vous explique comment faire des choses de fou sur son blog. Donc je vous invite à aller faire un tour chez lui, si vous voulez passer dans une autre dimension, c’est chez lui que ça se passe. Merci beaucoup !
Xavier : Merci Magalie !
Magalie : À la prochaine fois !
Xavier : À bientôt !
Un grand merci à Xavier, vous avez maintenant toutes les clés en mains pour commencer à faire vos propres solos à la batterie.
Qu’est-ce qui vous arrête encore ? Quelles sont vos difficultés pour faire vos propres solos ?
Posez vos questions ici et je l’ai transmettrai à Xavier, qui passera peut-être par ici pour y répondre
Et n'oubliez pas de partager l'article ! 🙂
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Merci Magalie et merci Xavier,
Je ne regrette pas de vous suivre depuis un bon bout de temps maintenant.
Bravo pour les +4000.
Régis
Merci Régis !
Et c’est grâce à des lecteurs comme toi qu’on a envie de se donner à fond tous les jours !
Tres interessant, il me semble que les musiciens belges ont toujours eu quelquechose en plus au niveau de l’enseignement de l’improvisation.
Comme il le dit, Il est interessant d’ecrire les exercices dont il parle, les 16 rythmes de bases en double croche dont il parle, ça fonctionne pour tous les instruments,par exemple la guitare funk repose sur le melange de ces figures.
Encore bravo pour ton blog
Jean – Marc
Salut Jean-Marc,
je ne sais pas si tous les musiciens belges ont quelque chose “en plus”, je n’en connais pas suffisamment personnellement pour savoir si on peut généraliser 😉
Ce que je peux dire, c’est que j’ai adoré l’approche de Xavier !
Magalie Articles récents..[Interview] Improviser à la batterie, les conseils d’un pro
Bonjour Nathalie et Bravo..Merci aussi à X
Je suis fan de vos conseils, je suis autodidacte !!! j’ai 68ans mais toujours preneur de vos conseils !! continuez à nous aider ,
je joue en groupe dans mon sous sol .. sur une petite batterie LUDWIG
Mon ” grand age ” ne me permet plus les grandes vitesses
je suis limité à 120 MAX pendant 2 à 3 minutes !!!!
J CL
Salut JC,
sympa de jouer sur une Ludwig …
68 ans, bravo ! et pour la vitesse, ne t’inquiète pas, même à 36ans ça ne vient pas tout seul.
Si tu fais 10min de frisé tous les jours, en commençant à un tempo confortable, tu verras qu’au bout de 15 jours tu auras déjà augmenté ton tempo de confort sans t’en rendre compte (et ça fait marcher les articulations)
en continuant un peu tous les jours, tu vas habituer ton corps aux mouvements, et ça sera de plus en plus naturel, de plus en plus facile, et grâce à cette pratique fréquente, tu vas voir que tu vas commencer sans t’en rendre compte à utiliser un peu les rebonds, un peu les doigts, tout ça pour aller plus vite, sans se fatiguer 😉
A bientòt !
Magalie
j’ai été coupé ds mon élan !!!
l’interview de Xavier est très inintéressante ..elle m’a ouvert les yeux sur les possibilités de jouer m^zeme en vacances ou en cure comme je le suis actuellement
Bravoooooooooooooooo continues
j cl
Fais gaffe JC, tu as écris “inintéressante”, y’en a qui vont se vexer, mdr !!!
hi hi, j’avais même pas vu la “bourde” 😉
JC si tu veux je corrige ?
Salut Mag’ et merci à Xavier pour ses conseils.
Inconsciemment, j’applique déjà un peu ses conseils en jouant les même figures pendant de longues minutes, plus pour la qualité de la frappe (positionnement sur la peau et qualité de son régulière) pour l’instant mais ça permet, au bout d’un moment, de se rendre compte que l’on peut jouer différentes “mélodies” rien qu’avec un rythme régulier.
Une chose qui est super importante aussi, c’est de toujours jouer avec un métronome pour ne pas ralentir devant la difficulté et se dire “c’est bon, j’y arrive” alors que l’on est à la rue.
Car, à 5 bpm près, on peu être mit en difficulté.
Je travaille souvent avec les mêmes exercices mais je note la date et la vitesse à laquelle je joue et ainsi, je vois au fil des mois la nette évolution (ou pas, lol).
Hello Tom,
ravie de te revoir, alors effectivement, on a tendance à être trop gentil avec nous même, alors que le métronome, lui est sans pitié !
Noter ses progrès c’est une super habitude ! Continue comme ça 🙂
Bravo pour cette interview,
je viens de m’acheter un pad parce que je suis dans un appart et je peux pas faire trop de bruit. J’ai pas encore vu de résultats (ça fait que 2 semaines) mais je pense que si on s’entraîne tous les jours ça peut vraiment faire une différence.
Bonne idée de jouer sur les bords du pad comme si c’était des toms, je vais essayer de suite.
Salut Laurent,
Bon achat ce pad.
En deux semaine, tu peux commencer à voir certains progrès si tu regarde bien ta prise, si tu joues relaché. Quand on joue au pad, ce sont des aspects à surveillé, vu que de toute fa9on on ne peut pas s’éparpiller sur toute la batterie !
Pour le coup de jouer sur les bords du pad, tu nous diras les résultats une fois que tu repasse sur la batterie, normalement ça devrait être plus fluide!
bonjour MAGALIE , félicitation pour avoir invité XAVIER ROGER ,, pour tout les conseils ,,, pour moi c’est un régale pour voir c’est vidéos ,, trop bon c’est vraiment super ,,, Cordialement . et à bientôt Magalie .
Hello Pascal !
et merci pour ton message d’encouragement.
J’ai pris énormément de plaisir à faire cette interview, alors si ça vous plait (à vous les lecteurs) je pourrais en faire d’avantage 😉 (et c’est pas les idées qui manquent !)
C’est toujours bien de “voir” et d’entendre la mise en pratique des exercices.
Cela permet de ne pas partir sur une mauvaise mise en pratique du à une mauvaise compréhension.
Plus de vidéos alors ?
Quand c’est nécessaire oui. Dans le cas présent, même si on comprend bien l’action à mener, une fois qu’on entend et qu’on voit comment il le fait, c’est plus facile de se corriger. Mais c’est un avis tout à fait personnel.
Coucou Magalie. Bravo encore pour cet article et bravo pour cet interview avec Xavier qui est toujours décorés bon conseil.
Longue vie au blog batteur débutant.
Hello Fred !
Xavier est décoré ?
Bonjour Magalie.
ta batterie Roland me semble être une TD11 si je ne me trompe.
Toutefois la caisse claire et les toms ne semblent pas êtres basiques à la TD11. Peux-tu me dire quelles sont les références ou dénominations de ces types de matériels. Je possède une Roland HD1 et c’est une vraie galère et en particulier la pédale de GC.
Je compte passer à une TD11 mais je recherche à adapter des toms et CC comme sur la vidéo où tu joue Finis Terrae par Robin Foster.
Je te remercie pour tout ton travail sur ton site Batteur Débutant..
Bien à toi.
Bonjour Magalie! Jm’appelle Jacques et jsuis initié à la batterie. J’ai un problème de précision et je n’arrive pas à cadrer mes roulements, jreviens souvent en contre temps. Aidez moi à corriger ça. Merci!
Super Magalie bravo pour cet entretien méthodique avec Xavier. C’est vivant, avec tant de fraîcheur.
Oups, Magalie …et pour terminer mon message, je tenais à te souhaiter plein bonnes choses pour ton site et ta méthode humaine et vivante? Félicitation pour ta démarche épanouissante et encourageante dans l’étude de la batterie. Je te souhaite mes meilleurs vÅ“ux pour cette nouvelle saison 2016 et de joyeuses fêtes percutantes avec beaucoup de bonheur instrumental.
Bien “amusicalmement” a toi et tous les batteurs débutants mes coreligionnaires. Xavier. !i-)
Merci Xavier pour ton message d’encouragement, à mon tour de te souhaiter de bonnes fêtes et le meilleur pour 2016.
Magalie Articles récents..5 conseils pour bien jouer son premier concert à la batterie